LOCUTIONS

Couvercle digne du chaudron (G, pr)

Bailler foin en corne : [mettre du foin aux cornes : prendre quelqu'un pour une bête] (G, 12)

Rire comme un tas de mousches (G, 12)

Ne fut possible de tirer de luy une parolle non plus qu’un pet d’un asne mort (G, 15)

Bon vin, bon lict, le dos au feu, le ventre à table et escuelle bien profonde (G, 19)

Ne clochez [boitez] pas devant les boyteux (G, 20)

Par faulte de s’estre seignez [signé] de la bonne main au matin (G, 26)

Estonnez comme fondeurs de cloches [de voir la cloche cassée au démoulage] (G, 27)

Tuer un mercier pour un peigne (G, 33)

Regarder darrière soy comme un chien qui emporte un plumail [aileron garni de plumes] (G, 35)

Boire à tous guez, comme un cheval de promoteur [qui mange à tous les râteliers] (G, 40)

Bailler le moyne à quelc’un [le berner] (G, 45)

Vous semblez les anguilles de Melun : vous criez davant qu’on vous escorche (G, 48)

A la venue des coquecigrues [à la venue d'oiseaux imaginaires, donc jamais] (G, 49)

Ils en estoyent chargez comme un crapault de plumes (P, 10)

Eximé [maigre] comme un haran soret (P, 14)

Aussi allait-il du pied comme un chat maigre [très vite] (P, 14)

Je euz de peur pour plus de cinq solz [sous] (P, 14)

Ainsi chascun s’en va à sa chascunière (P, 14)

Tournant les yeulx en la teste comme une chèvre qui meurt (P, 19)

Courir à bride avallée [abattue] (P, 25)

Boire à tyre larigot (P, 28)

Le pont aux asnes [difficulté pour les ignorants] de logicque (P, 29)

C’est bien chié en mon nez (P, 29)

Il s’en falloit par adventure [peut-être] l’espesseur d’un ongle (P, 29)

Pantagruel eust tousjours bon pied bon œil (P, 29)

Frapper entre col [cou] et collet [col] (P, 29)

Battre comme plastre (P, 33)

Baislent [bâillent] aux mousches comme veaux de disme [nigauds] (III, pr)

Je mettray bouillir pour les massons [je ferai un travail ingrat] (III, pr)

Si mars ne fault [manque] à quaresme (III, pr)

Jectant son lard aux chiens (III, 2)

Mangeant son bled en herbe (III, 2)

J’ay (respondit Panurge) la pusse en l’aureille, je me veulx marier (III, 7)

Je n’en vouldrois pas tenir un fer chauld (III, 7)

Depuys certaines années la peau de son ventre s’était beaucoup éloingnée des roignons (III, 8)

Ja ne saulsera [jamais ne trempera] son pain en ma souppe (III, 12)

Esveigler [éveiller] le chat qui dort (III, 14)

Fredonner des babines comme un cinge démembrant escrevisses (III, 17)

Puis leva les oeilz au ciel, et les tournoyoit en la teste comme une chèvre qui avorte (III, 20)

Branlant les baulevres, comme font les cinges de sejour [reposés] et comme font les connins [lapins] mangeans avoine en gerbe (III, 20)

Apprenez moy à congnoistre [connaître] mousches en laict [ne pas être dupe] (III, 22)

Plus rouillé que la claveure [serrure] d’un vieil charnier [saloir] (III, 23)

Quand tous coqus s’assembleront, tu porteras la banniere (III, 25)

Je te reservoys à bonne bouche (III, 26)

Triez comme beaulx pois sur le volet [claie pour trier les graines] (III, 30)

Autant entreprendre tirer un pet d’un asne mort que de vous une resolution (III, 36)

Se trouver à propous, comme lard en poys (III, 41)

Ceulx qui, contre l’opinion de tout le monde et en maniere paradoxe à tous les philosophes,

guaingnent leur vie à reculons [à propos des cordiers] (III, 50)

Manger prunes aigres sans peler (IV, pr)

Contourner [détourner] la teste comme un cinge qui avale pillules (IV, pr)

Tressaillir de joye comme un renard qui rencontre poulles esguarées [égarées] (IV, pr)

Parenté de couane de lard (IV, 9)

Alliez comme une homelaicte [omelette] d’oeufz (IV, 9)

Rompre les andouilles au genoil [genou] (IV, 41)

D’un lieu à l’escart et peu fréquenté disons-nous en icelluy [en ce lieu] n’avoir oncques [jamais] esté ouy [entendu] coq chantant (IV, 62)

Si Dieu y eust pissé. Cest une manière de parler vulgaire en Paris et par toute la France, entre les simples gens, qui estiment tous les lieux avoir en particuliere benediction, esquelz Nostre Seigneur avoir faict excretion de urine ou autre excrement naturel (IV, bd)

Les ferremens [instruments] de la messe, disent les Poictevins villageoys ce que nous disons ornemens, et le manche de la paroece [paroisse] ce que nous disons le clochier, par metaphore assez lourde (IV, bd)

Contrefaire [imiter] le loup en [dans la ] paille (V, 66)

Remuer les babines comme un cinge qui cherche poulz [poux] en teste (IV, 66)

Ce m’est pareil estrif [combat] comme si le loup tenois [comme si je tenais le loup] par les aureilles (V, pr)

Vous ne fustes oncques [jamais] de mauvaise pie couvez (V, 6)

Choleres [en colère] comme asne à qui l’on a attaché une fusée aux fesses (V, 16)

Garder la lune des loups (V, 21)

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