PROVERBES

L’habit ne faict poinct le moyne (G, pr)

Petite pluye abat grand vent (G, 5)

A cul de foyrard [qui a la diarrhée] tousjours abonde merde (G, 9)

De bon vin on ne peult faire maulvais latin (G, 19)

Lever matin n’est poinct bon heur, boire matin est le meilleur (G, 21)

Oignez [flattez] villain, il vous poindra [piquera] ; poignez villain, il vous oindra (G, 32)

De la pance vient la dance (G, 32)

Qui trop embrasse peu estrainct [étreint] (G, 46)

La Penthecoste ne vient foys qu’elle ne me couste [me coûte à chaque fois] (P, 11)

Qui boit en mangeant sa souppe, quand il est mort, il n’y voit goutte (P, 12)

Quand le soleil est couché, toutes bestes sont à l’ombre (P, 12)

Aulcunes foys [quelquefois] nous pensons l’un, mais Dieu faict l’aultre (P, 12)

Il faict bon veoir vaches noires en boys bruslé quand on jouist de ses amours (P, 12)

Est-il mal de dens plus grand que quand les chiens vous tenent [tiennent] aux jambes ? (P, 14)

Faulte [manque] d’argent, c’est douleur non pareille (P, 16)

Veit-on [vit-on] jamais femme belle qui aussi ne feust [qui ne fût pas non plus] rebelle ? (P, 21)

Ce pendent [pendant] que le fer est chault il le fault batre (P, 31)

Au bout de l’aulne [mesure d'environ 1,20 m] fault [manque] le drap (P, 33)

Un malheur ne vient jamais seul (P, 33)

Oncques [jamais] vieil cinge ne feit [fit] belle moue (III, pr)



Des choses mal acquises le tiers hoir [héritier] ne jouira (III, 1)

Qui au soir ne laisse levain, ja [jamais] ne fera au matin lever paste (III, 3)

Patenostres et oraisons

Sont pour ceulx la qui les retiennent

Un fiffre allans en fenaisons

Est plus fort que deux qui en viennent (III, 6)

Le ventre affamé n’a poinct d’aureilles (III, 15)

Se mocque qui clocque [boite] (III, 24)

Un fol enseigne bien un saige [sage] (III, 37)

On dict, en proverbe commun, heureux estre le medicin qui est appellé sur la déclination [déclin] de la maladie (III, 41)

Maille à maille est faict le aubergeon [petite cotte de mailles] (III, 42)

A faire la gueule d’un four sont trois pierres nécessaires (IV, pr)

A l’enfourner on faict les pains cornuz (IV, 1)

Il ne feut oncques [jamais] tel mariage qu’est de la poyre et du fromaige (IV, 9)

Tout vient à poinct, qui peult attendre (IV, 48)

Fol est qui se couvre d’un sac mouillé (IV, 50)

De jeune hermite, vieil diable (IV, 64)

Lever à cinq, dipner à neuf

Soupper à cinq, coucher à neuf

Fait vivre d’ans nonante neuf (IV, 64)

Le mal temps passe et retourne le bon pendent qu’on trinque autour de gras jambons (IV, 66)

Le dangier passé est le sainct mocqué (IV, bd)

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